La dépendance traitée dans mon cabinet de psychologue à Nice
L’absence d’autonomie psychique
On la qualifie souvent de relation fusionnelle. Dans la fusion, il y a l’idée de faire 2. On peut imaginer que le fait d’être séparé de l’autre peut être ressenti comme une partie arrachée de soi. En fait, il n’existe de pas différenciation entre soi et l’autre. Il y a donc la dépendance à l’autre mais aussi celle aux produits illicites, aux jeux d’argent, aux jeux vidéo. Cela peut être plus défini comme de l’addiction.
Nous parlons bien sûr de la dépendance à l’autre qui freine, qui nous empêche d’avancer. Nous avons tous besoin des autres pour évoluer. Il est donc normal d’être entouré d’autrui.
Il y a la dépendance originelle qui est normale, qui est notre premier lien à l’autre. On ne peut être que dépendant quand on est enfant, si on n’a pas de figure d’attachement, on meurt. On peut donc dire que le premier lien à l’autre c’est la dépendance.
Il faut donc être dans un premier temps dépendant pour pouvoir dans un second temps devenir autonome psychiquement et se séparer.
Quand nous ne sommes pas autonomes psychiquement, nous pouvons confier notre soi à l’autre dans la relation amoureuse. Winnicott (psychanalyste) a théorisé sur la capacité à être seul. C’est une ressource qui se crée lorsque l’on est tout jeune, mais pour cela il faut que l’environnement soit sécure c’est-à-dire contenant, rassurant. Il faut que l’enfant se sente tout puissant (que tout tourne autour de lui). Progressivement, il va vivre des distances, éprouver des différenciations comme celle de son corps avec celui de sa mère. Ce sentiment de perte peut être vécu de manière plus brutale car l’enfant n’a pas eu suffisamment de contenant, d’environnement sécure.
Le sentiment du vide intérieur
Quand cela est vécu comme cela, cela peut entraîner une difficulté à être seul car cela a un impact sur le “être”, sentiment d’existence, d’unité. Le fait d’être seul doit faire parti d’une structure assez unifiée. Donc être dépendant à l’autre permet d’atténuer cette absence de l’autre car être seul rejoue un sentiment plus dévastateur.
C’est souvent à l’adolescence qu’on voit les prémices de ce besoin de l’autre. On cherche à être proche de l’autre et en même temps cette proximité est trop envahissante donc on la fuit.
Dans la dépendance, il y a l’idée de ne pas vivre la perte car il y’a une perte de soi. Il faut qu’il y ait du 2 pour pouvoir se séparer, impossible de se séparer s’il n’y a que du 1. Le fait de coller à l’autre est une façon de ne pas vivre le manque, le vide, une angoisse importante. Il y a l’idée que l’absence est perçue comme un vide, on ne laisse pas de place à ce manque. La perte ne peut pas exister parce que l’on est collé à l’autre.
Vous pensez être en dépendance affective ? Prendre rendez-vous avec un psychologue peut vous aider à sortir de cette situation. Contactez-moi pour prendre un rendez-vous à Nice.